Το καθολικό της μονής Πετράκη Αθηνών (πίν. 47-50)

Part of : Δελτίον της Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας ; Vol.20, 1962, pages 101-129

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101-129
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L' église du monastère Pétraki à Athènes (pl. 47-50)
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C'est seulement à partir de la date de sa restauration par l'hiéromoine Parthénios Pétrakis en 1673 (lue l'église byzantine du Monastère Pétraki d'Athènes est signalée sous le vocable des Taxiarques.L'aspect primitif en avait été altéré par des restaurations et des additions tardives qui rendaient impossible toute étude exhaustive dumonument. La coupole et les parties supérieures de l'édifice portentles marques des restaurations anciennes, tandis que le double narthexà coupole est une addition tardive.L'enlèvement du badigeon a rendu possible l'examen de la structure des murs et de la forme primitive des portes et des fenêtres,menant à la conclusion qu'il s'agit d'un édifice du Xe siècle. Cettedate est supputée par la technique de construction, par les absidesdemi - circulaires, par la forme de la grande fenêtre trilobée aux troisbaies égales, par les ornements en brique en dents de scie, réduits,éléments qu'on retrouve dans toutes les églises connues du IXe et duXe siècles (St Jean de Mesémbria, St Léonce à Bodoca, St Germainsur le lac de Prespa, St Démétrius Katsouris à Arta, la Kato ékklissia à Philérimos de Rhodes et Γ« Episkopi » à Skyros ). La cornichesculptée qui court à la base des voûtes, les plaques de chancel et leslinteaux dont les motifs et le style sont mis en parallèle avec dessculptures datées du Xe siècle constituent une preuve supplémentaireà l'appui pour la datation de l'édifice.Le type architectural de l'église est le cruciforme complexe de lacapitale et ne se rencontre nulle part en Grèce au Xe siècle, époqueà laquelle prédomine, en terre hellénique, le type de transition quicombine le plan basilical avec la croix libre. Le type complexe apparaît à Athènes et dans les autres pays helléniques à partir du Xle siècle. L'édifice étudié serait, par conséquent, l'exemple le plus anciende ce type transplanté de Constantinople.Dans la seconde partie de l'étude, on essaie de classer les différents types de l'église cruciforme conservés dans les pays grecs. Cestypes ont une double origine : celle de la tradition locale et celle deConstantinople. Le type local est une combinaison de la basilique àcoupole et de la croix libre (fig. 3)· Il évolue en transformant en piliers allongés les murs qui supportent la coupole, réduisant ainsi lalongueur de l'église. Ce type a donné: io) le type simple, provincial,en réduisant davantage les piliers ( fig. 4 ) et le tétrastyle en les remplaçant par des colonnes et en déplaçant celles-ci au centre de l'édifice(fig. 5) et, 2°) le type à deux colonnes, en remplaçant les deux piliersoccidentaux par des colonnes, tandis que les piliers orientaux sontconservés comme murs de séparation du sanctuaire (fig. 9 et 10).Le type primitif de l'église cruciforme simple constantinopolitaine— croix isoscele inscrite avec des murs pleins — ( fig. 6 ) s'applique rarement en Grèce. Habituellement, on y rencontre le simple tétrastyleconstantinopolitain et l'église à cinq coupoles. Ces deux types sontune évolution du type primitif de la croix inscrite, en remplaçant lesparois pleines de la croix par des piliers ou par des colonnes jointespar des arcades aux contreforts des quatre murs de l'église (fig. 7 et8). Le type à cinq coupoles s'en différencie en ce qu'il remplace lescalottes des bas-côtés par des petites coupoles.Enfin, le type complexe constantinopolitain avec le sanctuaireindépendant se trouve en pays grec, soit sous sa forme pure, commec'est le cas pour l'église du monastère Pétraki ( fig. 1 ), soit aussi soussa forme hellénique simplifiée (fig. 10), dans laquelle le sanctuaire n'apas sa voûte propre, les piliers le long des parois latérales n'existentplus et les bas-côtés sont couverts par des berceaux de la traditionlocale.
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